Commentaires B. Bachellez

Commentaires de l’auteur …

Commentaire de l’auteur :

« Mon père a commencé comme stagiaire à la station météo de Saint-Quentin-Roupy (02).
Il est affecté vers 1950 à la station météo d’Orléans-Bricy (45) sur la Base aérienne 123 du temps du Centre d’essais en vol,
et enfin en 1960 à la station météorologique de Chartres-Champhol (28), adjacent à la Base aérienne 122, jusqu’en 1980
où il fut un technicien très investi. Il participa à une mission à bord de la frégate météo Le Verrier en 1949
(hommage à l’astronome Urbain Le Verrier (1811-1877), voir sur le site web de l’AAM dans le menu « Mémoire météo » + « Personnalités »).

C’est grâce à mon père que j’ai découvert les technologies de l’époque : radiosondage par ballon gonflé à l’hélium, cartes isobariques sorties
des facsimilés, télétypes avec leurs bandes perforées… J’ai aussi le souvenir d’être monté à bord du paquebot France au Havre à l’été 1969,
alors que mon père était en stage de réglage des instruments météorologiques à bord des navires à quai.

Tout cela a participé au développement intellectuel du jeune garçon que j’étais et a contribué à mon attrait pour les « choses de l’air », pour l’aéronautique, notamment lors des meetings aériens. Ayant fréquenté les colonies de vacances de la DGAC, je me suis habitué à la vie en collectivité et j’ai intégré l’Armée de l’air à 15 ans comme apprenti pour faire une carrière de mécanicien ».

En complément, une photo de la station météo de St-Quentin-Roupy (photo Henri BACHELLEZ) non datée mais évaluée vers 1947 ;
une photo de la station météo de Chartres-Champhol en janvier 2013 (photo Benoît BACHELLEZ), juste avant sa fermeture définitive,
l’ancien bâtiment d’origine qui était en face a été totalement rasé, et l’enclos extérieur aux instruments est très réduit ;
mon père montait encore au pylône de 10m de haut dans les années 1970-80 pour ses relevés.

 

Cordiales salutations à vous et à votre équipe.

Benoît BACHELLEZ

Station météo de Chartres-Champhol en janvier 2013.

« La photo  a été prise juste avant la fermeture définitive, l’ancien bâtiment d’origine qui était en face a été totalement rasé, et l’enclos extérieur aux instruments est très réduit ; Mon père (Henri Bachellez), montait encore au pylône de 10m de haut dans les années 1970-80 pour ses relevés. 

Station météo de St-Quentin-Roupy

vers 1947 Henri BACHELLEZ